Verger croqueurs de Saint Fromond.

Verger croqueurs de Saint Fromond.

À peine créée notre association que j’obtiens, avec bail de 50 ans signé avec Bernard Festoc, maire de ma commune, un terrain de deux ha afin d’y sauvegarder quelques centaines de variétés anciennes de pommes à couteau et cidre, poires, prunes, cerises, etc.

Hélas, débordé par toute une multitude de contraintes, ne pensant pas non plus que je pourrai les mettre un jour sur un blog, j’ai pris ou fait prendre très peu de photos. En voici cependant quelques-unes.

Mars 2002.

Nous plantons nos premiers porte-greffes pommiers haute -tige.

 

Et quelques jours plus tard, les élèves de seconde de Lucien Boem viennent

         —creuser une centaine de fosses devant accueillir nos futurs pommiers basse-tiges

—ainsi que planter 100 porte-greffes MM106 dans la première future pépinière.

En retour, je leur donne un cours de greffage sur table de pommier basse-tige, chacun remportant chez lui l’arbre qu’il aura greffé.

Mars 2004.

Jacky et moi greffons en fente des dizaines de porte-greffes MM106 avec des variétés nouvelles que j’ai récupérées dans toute la France. Car, contrairement aux ‘’ régionalistes’’ qui ne voient que par leurs variétés locales, je pense comme mon mentor Eugène que certaines variétés méritent d’être sauvegardées et d’autres pas, fussent-elles de ma région comme l’orange de St Lô ou la poire à la quart. Celles-là, lorsque je les ai goûtées, crues et cuites, je me suis dit :’’ À éliminer ! ‘’

Bon, j’arrête mon blabla.

Voici quelques-unes des photos de notre pépinière.

Pour protéger nos jeunes greffes du méchant vent du nord-est—si fréquent chez nous en mars-avril–, j’invente ce genre de tuyau protecteur.

Août 2004.

Voici maintenant deux vues partielles des porte-greffes de la pépinière.

Et ici, toute une rangée de cognassiers de Provence rabattus 10 jours auparavant puis greffés avec deux écussons à bois de poiriers.

Et ici avec deux écussons à fleurs!